12 participants s’étaient inscrits à cette première balade de la saison. C’était compter sans une météo pour le moins capricieuse qui malheureusement va en décourager plus d’un.
De téléphones en messages de désistement, nous nous retrouvons à 6 courageux ou inconscients c’est selon, au rendez-vous de 8h30 ce samedi 18 mai.
Sandrine, Eric d’en haut qui a changé ses pneus, Yvan, Patrick, Eric d’en bas, qui lui ne s’est pas trompé sur le lieu de rendez-vous et moi-même sommes tout heureux de constater que le ciel n’est pas si noir que prévu, quelques rayons arrivant même à transpercer la couche nuageuse. La route est sèche, nous voici parti pour une journée comme on les aime.
La température est tout de même fraiche, il faut bien le reconnaître. Raison de plus pour s’attarder quelques instants au tea-room situé à l’entrée de La Sarraz pour un café fort bienvenu.
Nous reprenons la route en direction de St-Croix. Nous bifurquons avant l’entrée du village direction Bullet et empruntons une superbe route jurassienne jusqu’à Couvet. La route qui mène ensuite jusqu’aux Ponts de Martel est en général un régal, mais ce jour là, non seulement elle était encore bien humide, mais en plus recouverte par endroit de gravillon. Comme cela ne pouvait suffire, les vaches venaient de l’emprunter et là pas besoin de vous faire un dessin. De jouer le G.O peut dans ces conditions se révéler être un sacré avantage puisque du coup on se trouve le premier du cortège et le moins crépi de la bande. Yvan, placé derrière la Kawa d’ Eric d’en bas, dépourvue de tout pare-boue (donc la Kawa vous aurez compris) ne me contredira pas.
Après la vallée de la Sagne nous avançons jusqu’au col de la Vue des Alpes, le froid se fait à ce moment vraiment piquant, et continuons par le Val de Ruz pour atteindre enfin Villeret où notre table est réservée.
Il nous faudra bien 2 tournées d’apéro pour prendre connaissance de la totalité de la carte s’étalant sur une bonne dizaine de pages. Trois d’entre nous (je ne les citerais pas afin d’éviter tout préjugé) jettent leur dévolu sur un trio de viande sur ardoise de pas moins de 350 grammes par personne. Les autres que je cite, Sandrine, Patrick et votre serviteur, bien plus raisonnables, se contenteront soit de quelques menus filets de perches, frugal steak et succincte entrecôte. Notons tout de même que personne n’osera tester la carte des desserts.
Après bien des efforts, tout ce petit monde arrive tout de même à grimper sur les motos, et c’est le ventre bien tendu que nous reprenons la route via Saignelégier, Goumois où nous traversons la frontière afin de rejoindre la Vallée du Doubs. C’est là, sur quelques petits kilomètres, que nous attrapons la pluie. Rien de bien affolant, même pas de quoi être obligés de passer l’équipement adéquat.
Nous rejoignons ensuite la vallée de Joux, faisons une pause désaltérante au bord du lac. Très motivé par la proposition de Sandrine et Eric, nous invitant pour l’apéro chez eux, nous grimpons ensuite le Marchairuz avant de nous retrouver à Le Vaud, où Judith, attirée par la douce odeur d’un délicieux nectar, nous rejoint.
L’apéro se transforme rapidement en soirée spaghetti improvisée pour notre bonheur à tous.
Un très grand remerciement à Sandrine et Eric pour leur accueil ainsi qu’à tous les participants à cette belle journée qui s’est déroulée sous une météo clémente, ce qui n’était vraiment pas gagné d’avance.
Grégoire, Mai 2019